La laine d’alpaga est un produit naturel et écologique. Il est durable, renouvelable et éthique.
Durable
D’un point de vue écologique, la fibre d’alpaga est produite avec un impact négatif minimal sur l’environnement.
Contrairement aux moutons et aux chèvres qui ont des sabots, les alpagas ont des coussinets recouverts de 2 onglons. Par conséquent, leurs pieds sont doux et ne détruisent pas le sol et ainsi ne provoquent pas la dégradation des terres. De plus, les alpagas ne sont pas très lourds (50 – 70kg), ce qui signifie également qu’ils sont plus gentils au sol que d’autres animaux plus lourds tels que les bovins et les chevaux.
Les alpagas ont les lèvres supérieures fendues, chaque moitié étant mobile et indépendante. Cela permet le pâturage sélectif et la manipulation des parties de la plante. En comparaison, par exemple, la langue préhensile des bovins est moins discriminante et rassemble de gros volumes de matériel à chaque bouchée. Ces différences anatomiques signifient que les alpagas sont moins durs sur les pâturages que certaines autres espèces. Ils mangent une variété d’herbes et d’autres plantes sans endommager ni détruire les systèmes racinaires. Cela permet une récupération plus rapide des pâturages et minimise l’érosion du sol.
La fibre d’alpaga est composée de poils individuels constitués de protéines. En tant que tel, il est naturellement biodégradable lorsqu’il est éliminé et se décompose dans un délai relativement court. En revanche, les fibres synthétiques et autres fibres synthétiques mettent très longtemps à se dégrader et ont un impact négatif sur notre environnement.
Les alpagas existent dans de nombreuses couleurs, ce qui signifie qu’il existe déjà un large choix de couleurs naturelles de fil où aucun colorant chimique n’a été utilisé.
D’un point de vue économique, il existe dans le monde une source continue et renouvelable de fibre d’alpaga.
Le Pérou a la plus grande population d’alpagas à travers le monde et est donc le plus grand producteur mondiale de fibre d’alpaga. En Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la population des alpagas augmente. La population mondiale d’alpagas en 2019 était estimée à environ 3,8 millions.
Le prix de la fibre d’alpaga 3-5 fois plus élevé que le prix de la laine de mouton. De plus, la fibre d’alpaga est moins chère à produire que la laine de mouton car chez les alpagas il n’est pas nécessaire d’enlever la laine souillée et mouillée qui entoure la queue et l’anus, les équeuter et les baigner
Renouvelable
Les alpagas ne sont pas tués pour récolter leur toison. Ils sont tondus une fois par an, un processus qui ne fait pas de mal à l’animal et qui est essentiel à son bien-être.
Ethique
Les méthodes d’élevage de l’alpaga sont telles que les animaux ont une bonne qualité de vie. Ils vivent à l’extérieur, ont beaucoup d’espace et ont accès à un abri. Le cisaillement pour récolter leur fibre ne fait pas souffrir l’alpaga. En fait, NE PAS tondre l’alpaga est une maltraitance car il peut entraîner une hyperthermie et même la mort de l’animal.
Réferences
Hynd, Philip I.
Animal Nutrition. From Theory to Practice. CSIRO Publishing. 2019. ISBN : 9781789242911.
Lawrie, John and Julie.
The Benefits Of Alpacas In The Australian Environment This Century. FarmStyle Australia.
https://farmstyle.com.au/news/benefits-alpacas-australian-environment-century